Le secteur automobile est plongé dans un processus d’électrification avec de plus en plus d’options d’hybridation qui devraient à terme conduire à l’hégémonie de la voiture électrique. Bien que cela semble être l’avenir de l’industrie, les modèles alimentés par batterie soulèvent encore aujourd’hui des questions en raison de multiples aspects, tels que la pénurie de points de charge ou leur prix élevé.

Sur les 3 750 millions d’euros consacrés à la relance du secteur, 100 seront consacrés à favoriser l’achat d’énergies alternatives et de voitures électriques, ce qui représente une augmentation budgétaire par rapport à l’intention précédente de 65 millions d’euros.

En plus de cela, les marques de véhicules zéro émission affirment que grâce à ses caractéristiques, une voiture alimentée par batterie peut économiser de l’argent à long terme. Est-ce une réalité?

Définir son budget

C’est le premier obstacle quand il s’agit de ce type de véhicule, car, avec la même puissance, les mêmes équipements et le même type de véhicule, un électrique est nettement plus cher qu’un modèle à combustion interne. Ceci est principalement dû à la technologie utilisée dans son développement et aux composants utilisés. On notera en particulier le coût des batteries, qui est crucial pour faire baisser le prix de ces voitures à moyen terme.

Jetez un œil au marché pour comparer des modèles similaires et confirmer cette réalité. Un exemple clair est celui du Hyundai Kona, dont la version d’accès zéro émission, avec 136 ch, transmission automatique et niveau de finition Klass commence à 35 050 euros, tandis qu’un diesel avec finition, boîte de vitesses et puissance identiques démarre à partir de 24 890 euros. On le voit également dans le cas de la Mini, dont le nouveau venu Cooper SE Electric, avec 184 ch, coûte à partir de 33 950 euros, tandis que la Cooper S 192 ch démarre à 30 950 euros.

Les constructeurs eux-mêmes admettent cet obstacle à l’intention d’acheter une électrique, mais affirment également qu’en dehors de cela, ils sont tous des avantages zéro émission.

Les aides à l’achat

En France, il existe différents offre qui permettent d’encourager l’achat de véhicules électriques. Cela a permis aux acheteurs de bénéficier d’une aide comprise entre 500 et 18 000 euros, selon le type de voiture (essence, hybride, électrique, etc.) et sa taille. L’une des aides consiste par exemple a bénéficier d’un bonus écologique qui comprend la reprise de votre ancien véhicule et l’achat de votre nouvelle voiture.

Aide fiscale

Ce n’est pas la seule incitation à acheter une voiture électrique, car elle présente également de nombreux avantages fiscaux.

La première est qu’ils ne paient pas la taxe d’immatriculation, ce dont seuls les modèles essence et diesel qui homologuent des émissions de CO2 de 120 g / km ou moins sont exonérés. Dans les voitures qui dépassent ce montant, la taxe augmente en fonction des émissions:

Entre 120 et 160 g / km: 4,75%
Entre 160 et 200 g / km: 9,75%
Plus de 200 g / km: 14,75%

Cela signifie que dans les modèles haute puissance et hautes performances, l’équilibre des prix est égal et penche même en faveur des modèles électriques. Prenons par exemple une gamme Tesla Model 3 Great, à traction intégrale et 351 CV, qui démarre à 58 700 euros. Une berline BMW M340i xDrive de 374 chevaux peut être considérée comme sa rivale directe, mais son niveau d’émissions (entre 159 et 167 g / km) la place dans la deuxième tranche d’imposition, ce qui taxe son prix à 9,75% et le porte à 74720 euros.

À cela s’ajoutent d’autres réductions, comme le stationnement dans les parkings réglementés (SER), qui est gratuit pour les voitures électriques, ou 75% dans le paiement des péages autoroutiers (en fait, jusqu’à cette année, rien n’était payé).

Coûts d’utilisation

En termes de coûts d’exploitation, c’est là que les marques veulent prouver que la voiture électrique l’emporte sur la traditionnelle à combustion. Certains d’entre eux, comme Tesla, fournissent même des calculatrices virtuelles qui, basées sur le kilométrage annuel, montrent combien d’argent le prospect économisera sur le carburant.

Il part du principe que faire le plein d’essence ou de diesel coûte plus cher que le coût de charge d’une batterie électrique pour voyager l’équivalent. Dans le cas de l’entreprise américaine, il faut en moyenne 0,22 euro le kWh et un prix moyen du carburant de 1,35 euro / l de super essence, donc 12 000 kilomètres par an permettent d’économiser environ 940 euros.

Opel fait un calcul similaire en comparant la Corsa-e de 136 ch à 130 ch à essence. Celui-ci homologue un coût de 5,6 l / 100 km, ce qui pour faire 12 000 kilomètres par an et en calculant un prix moyen de 1,55 euros / l d’essence, vous obtenez un coût de 1041 euros par an. La variante batterie, avec un coût moyen de 0,17 euros / kWh, avec le même kilométrage annuel, n’impliquerait au contraire qu’un coût de 204 euros.